Interview de Marie MULLER PRIQUELER

Exposition au Musée des Maison Comtoises du 7 au 20 octobre

du lundi au samedi de 13h à 18h et les dimanches de 10h à 18h

– Quelques mots pour te présenter :
J’ai 30 ans et je vis actuellement entre Besançon et Strasbourg. Je suis diplômée du Royal College of Art de Londres en photographie (2020), Professeure en Arts Appliqués au Lycée Professionnel Tristan Bernard de Besançon et agrégatif du concours de l’agrégation externe d’arts plastiques. J’ai également été assistante pédagogique au collège REP + Aimé Césaire de Vaulx-en-Velin (2018) et travaillé à la galerie Semiose à Paris (2021).  

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai débuté la photographie à mes 18 ans lorsque j’étais en Prépa art à Paris. Je n’avais jamais pris aucun cours technique, ni utilisé d’appareil photo, lorsque j’ai loué le reflex Canon 550D de l’école. Cela a été instinctif, j’ai parfaitement su l’utiliser en quelques heures et je n’ai jamais arrêté depuis, bien que je me sois très vite tournée vers la photographie argentique qui me permettait bien plus d’expérimentations que le numérique.

– De quoi parle ton exposition ? 
Cette série de photographies analogiques et numériques représentent la flore de la forêt de Thise dans le Doubs. Les photographies s’inscrivent dans l’art expérimental et environnemental, car imprimées sur des papiers faits main à base de plantes et ensemencés pour finalement faire germer des plantes au travers de l’image. Le travail, éphémère et biodégradable, se consommant et se nourrissant, crée un écosystème dans lequel les plantes qui poussent sur la photographie sont ensuite réutilisées pour refaire du papier, et ainsi de suite… 

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
En parallèle de mes projets pour les jeunes publics, mon travail se caractérise bien plus sur les problématiques de genre avec l’appui de mes recherches psychanalytiques, philosophiques, biologiques et ésotériques sur les représentations alternatives de la subjectivité́ féminine. Je crée des images, des sculptures, des performances ou des installations vivantes sur la relation étroite entre une femme, son corps, la planète Terre ; et questionne leurs représentations visuelles dans notre société́ actuelle. 

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
mariemullerpriqueler.com

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