Festival – Interview de Martine Cousson

– Quelques mots pour te présenter :

J’ai 63 ans. J’habite à Chaponost, à une quinzaine kilomètres de Lyon. Je suis architecte de formation et après avoir exercé quelques années, puis avoir passé 3 ans à l’étranger, j’ai complètement changé d’orientation et je suis devenue professeur des écoles. J’ai exercé pendant 15 ans et je suis maintenant à la retraite depuis un an et demi.

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

Je me suis toujours intéressée à la photo. J’ai commencé par faire de la photo « souvenir », puis quand j’ai rencontré mon mari, il m’a initié au côté technique de la photo. Cela m’a permis de beaucoup progresser et j’ai commencé à voir la photographie sous un autre jour, c’est à dire comme un art à part entière. La photographie et plus particulièrement le photomontage me permet de laisser parler ma créativité. J’aurais aimé m’exprimer à travers le dessin ou la peinture, mais je ne posséde pas les qualités nécessaires pour le faire. Photoshop me donne maintenant la possibilité de faire ce que je ne pouvais pas faire avant.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?

De par ma formation, je suis très attirée par tout ce qui touche à l’architecture et notamment l’architecture contemporaine et par conséquent, je fais beaucoup de photos dans ce domaine. Cela dit, j’aime beaucoup également la photo de rue qui permet de saisir des instants de vie uniques. J’aime rapporter de mes voyages des portraits, surtout pris sur le vif et non posés; si de plus le regard est saisi, le temps d’échange, même s’il est furtif, est toujours très fort.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?

J’admire beaucoup Julie De Waroquier et ses photos très oniriques qui portent vers le rêve. Dans un autre genre, j’adore le travail d’Alexandre Deschaumes qui photographie les paysages de manière tout à fait unique. Et bien sûr Steve McCurry, Sebastiao Salgado, Doisneau, Willy Ronis,…

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?

 Mon exposition est un hommage à Magritte. Il fait partie de ces artistes qui, à l’époque, ont considéré que la peinture, grâce à l’apparition de la photographie, n’était plus seulement faite pour représenter uniquement la réalité, mais était là pour donner au peintre la liberté de devenir créatif. Je trouve que la photo en est au même stade actuellement. Depuis l’apparition de Photoshop, le photographe peut à son tour devenir créatif et faire évoluer cet art. C’est un côté vraiment passionnant de la photographie, même s’il est encore trop souvent décrié par les puristes.  

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?

Je continue d’apprendre les différentes subtilités de Photoshop pour évoluer dans mes montages. Je reste dans ce domaine de la photo, c’est celui qui me passionne le plus et celui dans lequel je me sens bien. J’ai des projets bien sûr, mais pour le moment, je les garde encore pour moi.

Retrouvons le travail de Martine sur son site : http://martinecousson.wixsite.com/macou-photos

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