Interview de Maryse DRUEZ

Exposition au Kursaal les 22 et 23 octobre 2022

– Quelques mots pour te présenter :
Belfortaine, passionnée et curieuse, je me suis d’abord exprimée grâce à l’aquarelle, l’acrylique, la gravure. Les visites de musées français et étrangers lors de mes voyages m’ont enrichie. A présent, je recherche davantage les expositions photographiques et y trouve matière à réfléchir.

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
A sept ans, j’ai gagné un instamatic Kodak à un concours de châteaux de sable en Bretagne. Superbe jouet créatif ! Depuis, les années, les instruments, les sujets photographiés ont bien changé. Longtemps solitaire, j’ai finalement adhéré à des clubs photo locaux, histoire d’apprendre et de partager. Mais c’est surtout depuis 2018 que je fréquente la Masterclass de Mode Ouverture à Audincourt. J’y ai trouvé conseils, dynamisme, stimulation et confiance.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’aime relever des défis photo et me forcer sur des sujets qui ne me sont pas confortables. J’ai appris à aimer la photo de rue, les portraits, les photos graphiques. Mon choix va plutôt sur la Nature, propice aux sentiments, je recherche cette vie fragile et émouvante dans mes images. Je m’applique à transcrire des impressions, des atmosphères avec un précieux abécédaire de lumières douces et de techniques simples. Une manière de fixer l’éphémère dans l’instant présent.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Les grands maîtres du noir et blanc (Doisneau, Ronis, Vivian Meier…) mais aussi Chema Madoz, les photographes japonais comme Moriyama, les paysages minimalistes de Fontana, Michael Kenna, Stanley Leroux. Dans un style différent, j’apprécie le travail et la personnalité de Vincent Munier. Les photos-tableaux de Sarah Philips et de Sandra Bartocha me font rêver et m’inspirent.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Ici, mon thème s’intitule « Refuges poétiques ». Le sujet réside en cette adolescente rêveuse qui s’évade en se créant des images de mondes à part, où la Nature lui permet une série de visions paisibles et rassurantes. Le poème de Rimbaud « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans » rythme en filigrane cette déambulation poétique. L’ajout de surimpressions, de flous provoqués, met en valeur ce voyage immobile, tout en dominantes bleutées semées d’ocre rosé.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Envie de connaître d’autres sujets, d’autres lieux, de réaliser des séries, de me servir d’autres techniques pour m’exprimer encore plus personnellement.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
https://mydruez.wixsite.com/photos

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