Interview de Jean-Baptiste BORNIER
Exposition à « la mairie de SAÔNE », du 28 septembre au 19 octobre
du samedi 28 septembre au samedi 19 octobre
du lundi au jeudi de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30
le vendredi de 10h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h00
Fermé le dimanche
– Quelques mots pour te présenter :
Je suis Jean-Baptiste Bornier, photojournaliste pour le Dauphiné Libéré en Isère. J’ai commencé ma carrière à la radio, après des études en journalisme à Lyon, mais mon rêve de devenir photo reporter a pris le dessus. J’ai commencé comme indépendant en travaillant pour la presse nationale et j’ai ensuite intégré l’Est Républicain à Belfort/Montbéliard en tant que pigiste, puis à Vosges Matin avant d’arriver au Dauphiné Libéré.
– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
Mon premier appareil photo, ce sont mes parents qui me l’ont offert quand j’avais trois ans, c’était un jetable pour les vacances d’été ! J’aimais beaucoup cela sans pour autant que cela ne devienne une passion. En première année d’étude en journalisme, en 2015, un de mes meilleurs amis m’a prêté son reflex, on a eu des cours photo et là j’étais mordu, je ne sortais plus sans un appareil photo dans le sac.
– De quoi parle ton exposition ?
Mon exposition a pour but de mettre en avant cette petite partie de l’Isère qu’on appelle la Plaine du Bouchage et ses habitants. C’est une zone qui est inondée volontairement, si nécessaire, lorsque le Rhône est en crue. L’objectif est de protéger certains quartiers de Lyon, comme la Guillotière, d’être inondés. C’est une loi qui date de 1858, sous Napoléon III. Ainsi, plusieurs maisons, sur différentes communes, peuvent être inondées, c’était le cas fin 2023. Je me suis rendu sur place avec mon collègue rédacteur et nous avons vu des bâtisses avec 1m à 1m50 d’eau à l’intérieur. Les habitants sont au courant quand ils achètent sur cette zone mais les municipalités iséroises se battent avec l’agglomération lyonnaise pour trouver un arrangement économique, et que Lyon participe aux frais d’aménagements du territoire par exemple.
– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Les sujets qui m’intéressent le plus sont les sujets sociaux, pouvoir mettre en lumière des gens en difficulté et ne pas les laisser tomber. C’est le côté humain que je recherche avant tout, avec de l’émotion. Un reportage comme celui dans la Plaine du Bouchage est très intéressant parce que l’on rencontre tout type de personnes, des jeunes, des plus âgées, des personnes qui ont tout reconstruit de leurs propres mains mais qui voient leur vie détruite à cause de l’inondation. Ce sont des sujets forts et humains.
-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
Jean-Baptiste Bornier