Interview de Fred JOUARET
Exposition au « Musée des Maisons Comtoises » de Nancray, du 28 septembre au 13 octobre
Accès au musée payant
du lundi au samedi de 13h00 à 18h00
Les dimanches et jours fériés de 10h00 à 18h00
– Quelques mots pour te présenter :
Fred Jouaret, originaire du Sud-Ouest, j’habite à Lyon. La photo n’est pas mon métier, c’est la passion magique dans laquelle je suis tombé quand j’étais petit. Je la pratique depuis près de 50 ans un peu partout puisque j’ai eu la chance de pas mal voyager, et que le voyage commence aussi au coin de la rue ou du village.
– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai été initié à l’observation et encouragé à la photo dans mon enfance et adolescence par mon grand-père et mon oncle, photographes dans les Landes, et par mon grand frère amateur éclairé. La photo est pour moi un moyen d’expression, une façon de proposer des émotions et une réflexion sur ce qui nous entoure.
– De quoi parle ton exposition ?
C’est une réflexion essentiellement esthétique sur les silhouettes dans la ville, puisqu’en tant que citadin je pratique surtout la photographie urbaine. L’art du contre-jour, à la lumière du soleil déclinant ou des lumières clinquantes des boutiques. Elle ouvre sur une certaine poésie et donne aussi à réfléchir sur la place de l’individu dans cet environnement artificiel à l’heure du jour où la singularité, la différence s’efface au profit de silhouettes plus universelles.
– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Ma première exposition individuelle, cette année, s’intitulait « Urbanités – Humanités (rues d’ici et rues d’ailleurs) », ce qui est un bon résumé de ma démarche. Je pratique beaucoup la photo de rue car je suis intéressé par les gens et par leur relation à l’environnement urbain où qu’il soit (j’ai des photos de tous les continents). Je parle de notre société et de celles dont je ne suis qu’observateur en recherchant des émotions, des relations, des décalages… C’est parfois naturaliste, parfois sociologique, assez souvent humoristique – et parfois, comme pour cette exposition, plus simplement esthétique avec un travail soigné sur la composition, la lumière et la couleur. Sur ce plan, rien ne me fait plus plaisir que le retour d’un peintre qui aime une de mes photos ! On me dit d’ailleurs que certaines de mes photographies ressemblent à des peintures de par la lumière, la palette et la texture. J’y trouve de la joie et de la satisfaction.
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