Interview d’Olivier BENGUIGUI

Exposition à « l’A.S.E.P. », du 28 septembre au 19 octobre

Lundi mardi, mercredi, vendredi de 9h00 à 12h30 et de 15h00 à 19h30
jeudi de 15h00 à 19h00
samedi de 9h00 à 12h30

– Quelques mots pour te présenter :
Je suis un fervent amateur d’art, spécialisé dans la photographie artistique. Mes créations se caractérisent souvent par une esthétique cinématographique, où chaque image est conçue pour narrer une histoire singulière et émouvante. À travers mes clichés, j’aspire à immerger le spectateur dans des univers visuels riches et narratifs, reflétant la profondeur et la complexité de l’existence humaine.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
Après avoir réalisé quelques courts métrages à la fin des années 90 et au début des années 2000, j’ai délaissé l’image animée au profit de l’image fixe. La photographie, tant argentique que numérique, s’est révélée être une véritable révélation pour moi. J’apprécie particulièrement de travailler les lumières, les cadrages et l’ambiance de chaque image, afin de capturer et de transmettre des émotions profondes et narratives.

– De quoi parle ton exposition ? 
Ma série “Kintsugi” montre l’obscurité des enchevêtrements de béton, entre les piliers austères d’un parking souterrain, où émerge une silhouette éthérée, semblant défier la gravité elle-même. Une danseuse classique, gracieuse et élégante dans son art, mais ce qui intrigue, ce sont ses béquilles qui deviennent extensions de son être. Dans une danse désarticulée, elle transcende les limites physiques, évoquant la beauté fragile de la résilience.
Dans cet espace urbain inhospitalier, la danseuse incarne la lutte, la persévérance et le triomphe sur l’adversité.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
Mon travail photographique illustre mon discours, théâtralise l’espace public, déforme les arrangements esthétiques, avec pour but de nous faire cesser d’y croire. L’insécurité devient la règle. La femme misérablement humaine, dernière survivante, combattante par atavisme, fermement campée sur ses jambes ou en équilibre instable. C’est ainsi que j’invente ma manière d’habiter le monde, c’est ainsi que j’invite à être en phase avec mon univers.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
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