Interview de Guillaume HALLIEZ

Exposition à l’Habitat Jeunes les Oiseaux du 2 octobre au 24 octobre 2021

– Quelques mots pour te présenter :
Autodidacte, j’ai 31 ans et je pratique la photographie depuis 14 ans avec des coupures de presque une année. Je travaille dans le domaine de la biodiversité.

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je suis tombé dans la photographie le jour où je me suis rendu compte que je ne savais pas partager avec mes proches les merveilles que je pouvais observer, seul ou avec mon père, au bord de l’eau. J’ai donc cherché un outil me le permettant. Depuis, la photographie remplit ce rôle mais me permet également de conserver certains souvenirs de moments fugaces et magiques mais également d’essayer de communiquer mes émotions auprès des autres. Ce dernier élément est celui qui prend aujourd’hui le plus d’importance à mes yeux, et ce avec toute forme d’art en général.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’ai énormément pratiqué la photographie de paysages ruraux avec un fort attrait pour les arbres solitaires. J’ai également pas mal exploré les thèmes de la « nature » (animalière et macrophotographie). Curieux de tout et souhaitant toujours essayer de nouvelles expériences, j’ai fait des incursions plus ou moins ponctuelles dans des domaines comme l’urbex, le portrait ou le nu avec comme limite ma difficulté à demander aux gens de poser.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Aucun et tous à la fois. Je n’accorde que peu d’importance à la « patte » d’un artiste ou au déploiement de telle ou telle technique. Ce que je recherche, c’est le transfert d’émotions. N’importe quelle personne y arrivant avec un cliché m’intéresse.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Je présente ici un ensemble de paysages ruraux, de bord de mer, citadins et d’urbex. J’ai choisi de les présenter ensemble car le traitement de l’image est sensiblement proche et amène chez moi la même émotion. Bien que les clichés aient été réalisés dans des lieux différents à des périodes parfois distantes de plusieurs années et dans des états émotionnels variés, j’y ressens ce sentiment de solitude et de mélancolie qui m’accompagne depuis maintenant plusieurs années. Je cherche à savoir s’il est partagé et partageable.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
J’ai débuté deux projets, l’un mêlant photographie de portrait et musique et l’autre la mise en valeur des cicatrices. L’objectif de ces deux projets est d’explorer l’expression des fractures psychologiques et physiques et l’impact qu’elles peuvent avoir chez nous sur le long terme.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
Je suis en train de laisser tomber le principe du site internet et me dirige le plus possible sur de l’exposition directe de mon travail.

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