Interview de Didier VILETTE

Exposition au Musée des Maisons Comtoises du 2 octobre au 7 novembre 2021

– Quelques mots pour te présenter :
Je suis auteur photographe. J’étais fortement investi dans la définition et la gestion des diplômes des secteurs photographiques durant mon activité professionnelle.

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Dés le lycée, j’ai eu l’occasion de participer au club photo, bien entendu en argentique. Après bien des années, car je ne suis plus tout jeune, je dirai que la photo aura été très chronophage.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Je n’ai pas de sujets particuliers. Peut-être suis-je un touche-à-tout photographique. Encore une fois, au risque de me répéter, je m’aperçois que mes photos qui plaisent le plus, sont souvent les plus simples, celles pour lesquelles je trouve parfois que c’était facile de les réaliser.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
J’ai eu la chance de croiser quelques grands noms, qui aujourd’hui laissent derrière leurs œuvres des styles photographiques bien identifiés. Mais c’était surtout la rencontre, l’histoire que ces femmes où ces hommes pouvaient raconter derrière une photo une série, qui relevait du passionnant et de l’intime. Mais je pense surtout que les médias actuels nous permettent chaque jour de découvrir de vraies pépites.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Un série intitulée « Impressions hivernales ». Il s’agit de paysages enneigés que j’ai voulu retravailler fortement pour en dégager, au sens propre comme au sens figuré, les grands traits. La blancheur du manteau neigeux, va étouffer, gommer les détails, et faire d’un arbre, d’une fontaine, d’un bosquet, l’esquisse d’une composition graphique que l’on dirait dessinée. Il va rester, complémentaire à ces troncs et ces branchages décharnés, peu de prise à notre regard car les détails ont disparu et la magie est au rendez-vous.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
J’ai aussi une casquette d’organisateur sur Montmélian en Savoie sur l’association « Quartier d’artistes ». C’est l’occasion de se retrouver de l’autre côté du miroir. De rechercher de nouveaux créateurs et artistes, de mettre en œuvre des organisations nouvelles.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
https://www.didiervillette.com/