Interview de Cléa REKHOU

Exposition au Kursaal du 23 au 24 octobre 2021

– Quelques mots pour te présenter :
Photographe franco-algérienne, je suis basée entre Paris, Marseille et Alger.

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je découvre la photographie en autodidacte, il y’a 5 ans, alors que je vis et travaille en Thaïlande. La photographie est mon moyen d’expression, mon cri au monde. Je ne cherche pas l’objectivité, au contraire, j’assume la subjectivité de mon regard et de mon message.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’aime traiter de sujets qui questionnent notre humanité et peuvent chambouler nos/mes préconçus. Par mon travail photographique, je cherche un idéal de justice. Être « juste » dans mon propos et son traitement mais aussi amener ma part de ce que je crois être « juste » à notre société. La photographie est un moyen d’expression. J’y trouve les autres, l’humain mais aussi un peu de moi.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Je suis largement influencée par des photographes qui traitent de questions humaines et font preuve de créativité dans leur approche photographique et documentaire, notamment Stefano Di Luigi, Eugene Richards ou encore Laia Abril.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Mon exposition « Monsieur » est une série d’images allant à la rencontre d’hommes auteurs de violence conjugale au sein d’une des rares structures de prise en charge pour la réinsertion en France.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
J’aimerais que mon projet « Monsieur », montré ici lors du festival, résonne et contribue à ramener les auteurs au sein du dialogue dans la lutte contre les violences conjugales.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :

https://clearekhou.com/ & sur Instagram

Rare in France, a governmental association offers a rehabilitation program for perpetrators of domestic violence. In partnership with the local judicial, social and police services, the program aims to achieve long-term reintegration to society and to prevent repeated offences.

Laisser un commentaire

Previous post Interview de Clara DIEBLER
Next post Interview de Clément MARION