Festival – Interview de Jean Fyot

 

– A toi Jean, quelques mots pour te présenter :
Naturaliste depuis l’enfance, photographe amateur depuis les années 80, après quelques années à m’essayer dans divers domaines, je me suis naturellement tourné vers la photographie de nature.
 Depuis 2010, je me suis spécialisé dans la photographie de la faune sauvage.
J’ai fait le choix de ne photographier que la faune libre et sauvage dans le plus grand respect de sa tranquillité.
 Je suis particulièrement sensible à la qualité de la lumière, celle qui traduit le plus fidèlement possible les ambiances.
Je ne suis pas fan du post traitement, je me contente juste de développer les formats RAW avec Lightroom. Je préfère soigner la prise de vue.
 Je travaille aujourd’hui en Nikon
La majorité de mes photos sont réalisées avec le D4s armé du 500 f4 AFS II.
  

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Photographe autodidacte, j’ai débuté la photographie dans les années 80 avec un Minolta SRT101, reflex argentique réputé pour sa fiabilité et son ergonomie.
Je me suis d’abord spécialisé dans le portrait en rejoignant un club photo, ce qui m’a permis d’apprendre à « lire » la lumière et à prendre conscience de l’importance des fonds.
 En 1986, alors que j’habitais en Alsace, j’ai eu la chance de rencontrer Bernard Million (ancien caméraman de Christian ZUBER, réalisateur des émissions  » Caméra au poing » diffusées à la télévision de 1972 à 1981). Et tout a commencé !
Par mes photos, je souhaite être le témoin de la vie sauvage, et partager avec le plus grand nombre les merveilleux instants que nous offre la nature.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Mes sujets favoris sont les mammifères.
Avant de les photographier, il est indispensable d’apprendre et de comprendre…
Apprendre à lire les indices, multiplier les sorties sur le terrain par tous les temps, observer les comportements, identifier les habitudes, définir les vents dominants, analyser l’évolution de la lumière,…
Toute cette phase est longue mais passionnante.
 Pénétrer de nuit dans le silence de la forêt profonde, se poster, tous les sens en éveil, attendre……
Et quand, comme par magie, l’animal vient en direction de l’affût, on a le sentiment d’être en phase avec la nature.
Le clic final, c’est le plaisir de saisir la magie de l’instant et ensuite de le partager.
Ce que je cherche ? L’émerveillement
Ce que j’ai trouvé ? L’émerveillement

  – Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies  particulièrement le travail ?
 Vincent Munier, ma référence
Fabrice Cahez, photographe naturaliste engagé
Michel Loup, photographe  » à fleur d’eau »
Trois photographes animaliers qui pour moi transmettent une réelle émotion à travers leurs photos.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
 Essentiellement des photos de  faune libre et sauvage dans son environnement naturel.
Mes photos sont le fruit de nombreuses heures passées à l’affût en milieux naturels.
Tous les sujets ont été photographiés dans le plus grand respect de leur tranquillité.

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
 Dans un proche avenir, j’aimerais réaliser un travail sur les carnivores.
Les photos que j’ai déjà réalisées dans ce domaine ne me donnent pas entière satisfaction.
J’ai besoin de trouver des endroits avec des belles lumières.

Et on retrouve l’univers de Jean ICI [clic]

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