Interview d’Emmanuel RIVALLAIN
Invité du public – Exposition au Kursaal les 22 et 23 octobre 2022
– Quelques mots pour te présenter :
Emmanuel, 53 ans, né au bord de la Loire, à Angers. J’habite à Besançon depuis 25 ans. Venu en Franche-Comté pour le travail. Métier journaliste.
– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Les albums de famille d’abord. Le mystère des origines. Les diapos dans la soufflerie du projecteur. Puis le premier Minolta 24-70 et les tirages noir et blanc à la main sous la lumière rouge. La photo, un état d’ébriété visuelle. Un coup de frein à main aussi dans la fuite cosmique. On est vivant et tout à coup responsable du monde entier. Nous l’éprouvons tous quand des inconnus nous demandent de les prendre en photo.
– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
La photo en extérieur. La rue, les enfants, l’architecture, la neige, ce qui dissone et fait poésie. Mes photos sont prises avec un smartphone. Je retrouve les sensations des appareils russes en plastique Holga avec très peu de réglages. « Nuage/soleil » et une pratique de la photo plus spontanée. Ne pas faire la photo quand elle est là c’est rageant. Là c’est possible. Une photo peut sauver une journée mal engagée !
– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Les deux Bernard, Plossu et Descamps. Pour le format carré souvent, la photo de déplacement. Pentti Sammallahti aussi, l’orthographe de son nom est déjà un voyage. Joseph Sudek et ses panoramiques réalisés à Prague.
– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Des repousses, des surplus du quotidien. Je ne peux pas parler d’un « travail » construit. Disons des moments d’équilibre. Insolites, colorés. Des cartes envoyées à celle qui n’est pas là.
– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Je continue l’aventure des vélos miniatures. Autrement j’ai un vrai appareil avec lequel j’apprends la lumière en sous-bois, dans les cabanes… Je suis aussi les photos de mon fils aîné qui évolue plus que moi.
-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
Sur Instagram pour les petits vélos.
https://www.instagram.com/emmanuel_rivallain/