Interview de Théo GUÉZENNEC

– Quelques mots pour te présenter :
Jeune artiste plasticien, je travaille entre la Bretagne et Poitiers. Fasciné par l’image et ses pouvoirs, je développe des formes qui se situent entre le document et la fiction.

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Quand on m’a offert mon premier appareil à l’adolescence, mais c’est en travaillant l’image comme mémoire que sa pratique est devenue plus courante et son étude plus poussée.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
L’omniprésence des images dans nos sociétés occidentales m’amène à penser les relations que nous entretenons avec elles. Comment l’image modifie notre rapport au monde ? Qu’elle nous passionne ou qu’on la censure, je recherche les endroits depuis lesquels certaines réalités, sociales notamment, émergent de leurs doubles, de leurs représentations.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Par rapport à la série que je présente, je suis obligé de citer Robert Frank, et son livre « The Americans », ma première découverte photographique. De Bernd et Hilla Bescher et l’école de Düsseldorf, à Jeff Wall ou Rodney Graham, j’ai autant d’intérêt pour la photographie-document que pour les mises en scène. Et Chris Marker, bien que plus connu pour ses films !

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
« La ville grise » série réalisée à NYC. Elle s’attarde sur ce qu’on ne regarde pas assez. Entre le haut et le bas, du béton aux âmes errantes, mes images sont montées ensemble – comme les scènes d’un film. Je veux qu’elles donnent autant à voir qu’elles laissent à désirer. Entre deux images, mises en scène ou spontanées, une nouvelle peut apparaître, peut-être celle du réel ?

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Un projet musical avec le label « Préhensible [?] », et des projets plastiques en cours qui interrogent la question de la mémoire numérique. Peut-être les mener en résidence, si admis.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
Té Strochnis

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