Interview de Pierre CRABBE

– Quelques mots pour te présenter :
Photographe de rue, de Paris à Lyon, en passant par l’Inde, le Brésil ou la Chine, la rue m’offre mon terrain de jeu favori. Je cherche des rencontres, des regards, des échanges, au plus près de l’homme. Si l’humain n’est pas directement dans l’image, il n’est pas loin. C’est son travail qui est là, son empreinte…

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Au début des années 80, la trentaine… Je rencontre de Guy Le Querrec, agence Magnum, Claude Dityvon, agence Viva… La photo devient photographie… L’auteur gagne sa place… La photographie parle…

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Mon sujet principal est l’humain et son travail, la marque qu’il laisse par son travail, par les lieux de vie qu’il construit. Ce que je cherche, c’est peut-être ma place dans cette construction, c’est sûrement croiser des regards, échanger et partager des gestes.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Guy Le Querrec, Claude-Raimond Dityvon, Hervé Gloaguen, Martine Franck

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
En béton ou en acier, majestueux ou simples, Les architectes les ont fait s’élancer très haut ou s’empâter, lourdauds… Dans les ports, au bord des routes, près des élevages, Les silos ont remplacé les greniers des agriculteurs Qui les regarde encore dans le paysage de nos terroirs ? agritecture, silos à grains.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Je suis un photographe opportuniste qui prend tout ce que la vie m’offre pourvu que je m’y sente bien. Mes démarches ne sont jamais prévues à l’avance et mes plus belles réalisations se sont toujours révélées à la lecture de mes négatifs d’abord, de mes archives numériques ensuite, bien après les prises de vues…

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
fb.me/ouvretonoeil

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