Interview de Bruno PATREL

Exposition au Kursaal de Besançon les 11 et 12 octobre 2025

Samedi 14h – 20h
Dimanche 10h – 18h

– Quelques mots pour te présenter :
J’habite dans les Hauts de France, à côté d’Amiens. A la retraite de mon ancienne activité, mais auto-entrepreneur comme photographe. Je me suis spécialisé dans les paysages et les natures mortes, pour mon plaisir.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
Quand j’ai cessé mon ancienne activité professionnelle, j’ai décidé de me remettre sérieusement et à plein temps à la photographie en reprenant un apprentissage de base (prise de vue, composition, post-traitement, etc..). J’ai la sensation d’être moi-même quand je photographie et surtout quand je crée des images qui se veulent artistiques.

– De quoi parle ton exposition ? 
De mes déambulations dans le cimetière de la Madeleine à Amiens au milieu des vieilles tombes oubliées, laissées à l’abandon et à la merci de la Nature qui reprend patiemment et inéluctablement ses droits. C’est aussi indirectement une réflexion sur la nature humaine, sa fragilité, son amour des proches disparus, sa vanité, et sa capacité à finalement oublier le passé.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
Photographe de paysages et de natures mortes, j’adore travailler sur des séries à thèmes, au gré des sujets qui vont m’inspirer. Pour moi, c’est la marque de reconnaissance d’un vrai photographe. Cela exige une réflexion et une cohérence dans l’approche et dans la réalisation. C’est aussi pourquoi mon portfolio sur mon site web est structuré en fonction des séries sur lesquelles je travaille. J’aime aussi quand mes images de paysages ou de natures mortes ressemblent à des peintures. D’ailleurs j’essaie des techniques qui accentuent cette ambivalence, aussi bien lors de la prise de vue, du post-traitement que du choix du papier pour les tirages.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
Bruno Patrel Photographies

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