Festival – Paul Von Borax, invité d’honneur !
– Bonjour Paul, quelques mots pour te présenter :
Je suis Paul, je fais de la photo par plaisir uniquement, et j’avoue préférer de loin les procédés argentiques, les filles plus ou moins nues, et les ambiances désuettes…
– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
J’ai découvert la photo dans le labo de mon père : une image qui apparaît dans un bain pour moi, c’est pas de la chimie, c’est de la magie… et ça marche encore… j’y passe tout mon temps libre, qui varie selon mes enfants et leur age…
– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’aime pas : les photo d’animaux, les photos de rues, les photos abstraites, les photos de stars.
J’aime les femmes nues, le brouillard, les miroirs, les tentures, les voiles, l’eau et les nuages. Si je peux mettre le tout dans une photo, je suis très très heureux ! c’est pour cela que j’ai déménagé à la campagne, au bord de la marne.
– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
en fait, je ne connais pas les noms et je m’en fous complètement. Je préfère mille fois découvrir des trucs par moi même. Parfois, je me rends compte que ça a déjà été fait mais je m’en fous. Le plaisir de faire est cent fois meilleur que celui de le montrer… je fais des photos pour moi.
– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Une fiction, une histoire, j’aime bien détourner un peu les choses : utiliser une jeune fille comme papier, c’est un joli détournement. Et puis après, tu découvres « the pillow book » et tu te rends compte que… mais le plaisir reste intact !
-ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
PLEIN ! mais la, j’ai deux tout petits garçons qui nécessitent beaucoup d’attention et une nouvelle maison qui a besoin de certains aménagements… donc, pour six mois environ, je pense que la photo va être entre parenthèses… mais dans mes rêves, je veux mettre en route ma chambre 100X60cm, faire du gelatino-bromure, construire mon labo dans mon sous sol sans sacrifier la cave à vin, mettre un vieux piano dans un bout de foret et le laisser se déliter…jeter des modèles dans la marne, dans les champs, dans les chemins… j’ai de quoi faire pour les 50 prochaines années je crois…
On rappelle que Paul propose un workshop ICI