Festival – Interview de Skapal

– Quelques mots pour te présenter :

Photographe plasticien, tourné vers l’humain et le partage.
Plasticien parce que j’utilise la photo comme un médium. Tournée vers l’humain car pour moi la photo doit exprimer quelque chose, faire réagir ou interpeller nos contemporains. Le partage, avec mes modèles, bien sûr, pour arriver aux images qui nous plaisent. Mais aussi partage de mes connaissances et de ma passion en animant bénévolement l’atelier photo numérique de l’Académie d’Arts Plastiques d’Épinal depuis de nombreuses années.

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

J’ai commencé la photo vers l’age de 19 ans, avec un labo argentique noir et blanc. Le domaine de l’image, que ce soit en dessin, peinture ou en photographie a toujours été très important pour moi. La photo est une passion qui m’anime tous les jours et cela depuis 40 ans.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?

C’est l’humain qui m’intéresse, sa représentation, la beauté de ses formes, son identité. Le travail en collaboration avec des modèles amateurs, qui pour la plupart n’ont jamais posé est vraiment enrichissant. Je cherche à susciter l’étonnement, le questionnement et surtout à ne pas laisser le spectateur indifférent. C’est pour moi, un moyen d’expression et un éternel ravissement. J’ai aussi plaisir à voir la fierté des personnes qui collaborent avec moi lors des expositions.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?

Pour n’en citer que trois, Jean Lou Sieff pour ses grands nus en noir et blanc au grand angle, Araki Nobuyoshi pour sa liberté et tout ce qu’il peut exprimer sur l’humain, Jan Saudek pour ses mises en scène étonnantes et la matière dans ses photos.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?

 » Entrées en matière  » est une série de nus pris au Lensbaby, avec un flou dirigé dès la prise de vue, en mélange avec des matières et des textures récoltées dans des lieux abandonnés. C’est, pour moi une allégorie du temps qui passe, des souvenirs, du côté éphémère de notre présence sur terre, de nos phobies aussi, de la vie qui passe tout simplement.

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?

Je travaille la photo sous forme de projets, de thèmes.
En ce moment, ce sont ces mélanges de corps et de matières qui sont au cœur de mon travail et j’ai encore beaucoup à explorer sur ce sujet …

Skapal expose chez Corps Conscience et Mouvement du 28 septembre au 19 octobre, et d’ici là, sons travail est visible ici : https://www.flickr.com/photos/skapal-photography/

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