Festival – Interview de Baptiste Duféal
– Quelques mots pour te présenter :
Je m’appelle Baptiste Duféal et j’ai 28 ans. J’ai découvert le massif jurassien il y a maintenant 6 ans et j’en suis tombé amoureux. Aujourd’hui j’ai la chance d’y vivre et c’est un émerveillement quotidien.
– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
J’ai commencé la photo il y a 3 ans. Ce n’était pas une passion en soi, simplement un moyen d’exprimer mon amour pour la nature. Je ne mes suis pas vraiment rendu compte qu’en très peu de temps j’étais devenu addict. Il était impensable ne serait ce que de sortir de chez moi sans mon petit reflex. Aujourd’hui, j’ai pris un peu de recul et j’arrive parfois à partir sans mon boïtier … quand je l’oublie.
La photographie est un moyen d’expression avant tout, parfois militante ou simplement contemplative. Elle n’est jamais avare d’émotions.
– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Mon principal intérêt en photographie a toujours été les paysages. Nous avons la chance en France d’avoir des paysages variés d’une extrême beauté.
Puis je me suis intéressé à la photographie animalière, discipline à part dans le monde de la photo puisqu’il s’agit d’être autant naturaliste que photographe.
La photo me permet de traduire mes émotions, mes admirations et mes coups de gueule.
– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Evidemment il y a Vincent Munier qui revient toujours. Mais j’aimerai avant tout mettre en avant toute une nouvelle génération montante de photographes animalier et de paysage avec une philosophie tournée vers un respect maximal de l’animal et de son environnement. Je pense que nous avons aujourd’hui énormément de jeunes ambassadeurs de notre belle nature.
– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
J’ai naturellement décidé de faire une exposition tournée vers le massif Jurassien et ses trésors naturels. J’ai donc préparé une sélection de clichés variés, paysage, macro et animalier. En espérant que cela incitera le public à s’intéresser et à préserver le patrimoine naturel Franc Comtois.
– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Evidemment des envies, pas de projets actuellement simplement car je n’ai pas le temps. J’ai une vie de famille que je qualifierai de bien remplie. Alors je me contente pour le moment de profiter des rares moments que je peux consacrer à la photographie.