Festival – Interview de Marie-Pierre Renaud
Bonsoir Marie-Pierre, quelques mots pour te présenter :
Je suis professeur d’économie gestion dans un lycée professionnel du Territoire de Belfort. J’habite à Audincourt. Je suis mariée et j’ai 2 enfants : Mathilde, 17 ans et Louis, 11 ans.
– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
J’ai eu mon premier appareil photo argentique à 18 ans. Pendant des années, j’ai pris essentiellement des photos de vacances, de famille. Début des années 2000, je suis passé au numérique. J’ai adoré ce souffle de liberté que cela m’apportait. En octobre 2012, j’ai adhéré au club photo de Voujeaucourt, séduite par leur concept de formation. Pour moi qui n’y connaissais absolument rien dans le domaine de la photo et qui prenais des images en mode « tout automatique », c’était l’occasion d’apprendre la technique auprès de photographes qualifiés.
En parallèle j’ai pris pour habitude de visiter de nombreuses expositions photos un peu partout en France.
– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
J’aime photographier la ville dans son ensemble, l’architecture, les reflets et plus particulièrement les gens dans cet environnement. Je m’efforce de capturer ces instants fugaces où se déroulent des situations drôles, particulières, inattendues.
– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail?
J’apprécie les photographes humanistes que sont Robert Doisneau et Willy Ronis, la géométrie dans les photos de Gianni Galassi, l’originalité, la recherche et la simplicité des images de Chema Madoz.
– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
J’exposerai des photos en noir et blanc issues de ma série « Promenades urbaines ». Des images réalisées dans de grandes villes dans différents pays, au gré de mes voyages. Des photos qui mettent l’humain en valeur dans son environnement urbain.
– Et pour la suite? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
J’oriente de plus en plus ma pratique vers la photo de reportage, en cherchant à saisir l’instant T, à immortaliser un regard, un geste, une émotion… Sans chercher forcément à faire une belle photo mais une bonne photo, riche en information.