Interview de Sabine FREYTAG
Exposition à « Musée des Maisons Comtoises » de Nancray, du 28 septembre au 13 octobre
Accès au musée payant
du lundi au samedi de 13h00 à 18h00
Les dimanches et jours fériés de 10h00 à 18h00
– Quelques mots pour te présenter :
Née en 1974, à Besançon, je passe mon enfance à la campagne. A 20 ans, j’intègre l’Ecole des Beaux-Arts de Besançon pour me former en tant que collaboratrice d’Architecte. Alors diplômée, j’alterne les voyages en Asie, Afrique du Nord avec mes expériences professionnelles. Ces variations enrichissent ma pratique architecturale et mon intérêt pour l’image. Quelques années plus tard, installée à Lyon, je reprends mes études d’Architecte. Aujourd’hui, installée en tant qu’architecte, mon travail de l’image reste constant en développant des images sensibles avec le végétal en photographie.
– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
Je me suis immergée dans la photographie, il y a une quinzaine d’années avec la reprise de mes études. En parallèle, j’ai appris à développer mes photographies argentiques en Noir & Blanc et cette pratique a alimenté mes images architecturales très graphiques. Après cette 1ere expérience, le numérique et le végétal m’ont amené vers une autre démarche plus artistique. La photographie représente un moyen d’expression et de lâcher-prise par rapport à ma profession très normée. Elle me permet de m’approprier tout le processus, de la conception à la réalisation de l’image, chose qui m’est amputée sur les chantiers où l’architecte joue le rôle de chef d’orchestre et ne réalise pas les travaux.
– De quoi parle ton exposition ?
Mon exposition présente un nouvel herbier, transcrit avec un procédé ancien, nommé cyanotype. J’essaie de donner de l’importance, et de montrer le caractère et la beauté de ces végétaux qui constituent notre paysage, Ils font partie d’un décor où personne ne leur accorde beaucoup d’attention. Je personnalise leur identité avec mes prises de vue épurées, simples où ces végétaux montrent tout leur caractère par leur forme.
Mes cyanotypes sont virés avec les teintures végétales que je fabrique, à base de feuilles de laurier, de carotte sauvage, de grenade, d’avocat ou de pelure d’oignons. Cette tonification de l’image donne force et caractère aux végétaux.
– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Mon sujet de prédilection est le vivant, plus précisément le végétal, avec lui, j’expérimente les procédés photographiques et les développe à ma manière. Je suis surtout motivée par mettre en exergue mes idées, mes expériences et faire évoluer l’esthétique de mes photographies.
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