Interview de Shifting Baseline

Exposition Au CHU Jean MINJOZ, du 4 au 26 octobre

Tous les jours de 10h à 20h.

– Quelques mots pour te présenter :
Originaire d’un petit village de Haute-Saône et bisontine depuis plusieurs années, je fais de la photo en amateur. J’aime passer du temps avec mes amis et ma famille, et me promener dans la forêt de Chailluz avec mon chien, Inti.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai commencé la photo pendant le Covid, alors que j’étais confinée dans un appartement avec ma colocataire à Saint-Etienne. J’ai commencé à prendre des photos et faire du photomontage de ce qui m’entourait : ma coloc, les détails du quotidien. Ça m’a aidée à voir l’espace autrement, à changer ma manière de l’habiter. La photo, pour moi, c’est une façon de s’oublier un moment pour être vraiment là. Ça me rend plus attentive, plus sensible au monde et aux autres.

– De quoi parle ton exposition ? 
Avec la série « On lèche rien ! », j’ai cherché à capter la présence discrète des chiens au cœur des manifestations à Besançon. Leurs regards, au ras du bitume, me racontent autre chose de la foule. Sans slogans (ou presque !) ni drapeaux, ils rassemblent, apaisent, fédèrent autrement. Ils incarnent une résistance douce… Et me rappellent, sans le dire, que lutter c’est aussi être là les uns pour les autres. Par ces portraits, j’ai voulu rendre hommage à ces compagnons qui marchent avec nous.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
J’aime bien photographier les gens, les animaux, trouver dans le monde extérieur l’expression de leur monde intérieur. J’aime bien aussi photographier les situations ordinaires. Pour moi, c’est une manière de documenter une époque à travers son quotidien : les dicussions, les objets qu’on utilise sans y penser, les ambiances, les espaces habités.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
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