Interview de Nicolas GRANVELLE

Exposition à la Maison de quartier de Montrapon, du 4 au 26 octobre

Lundi à vendredi 9h-12h & 14h18h

– Quelques mots pour te présenter :
Je suis Nicolas Granvelle sur les réseaux mais je m’appelle Gildas Manchec. Désolé pour ce pseudo un peu prétentieux que j’ai choisi quand je suis arrivé à Besançon en 2012. J’ai 69 ans et je pratique la photo en dilettante. J’habite à Besançon et j’ai toujours plaisir à y déambuler, à pousser une porte pour découvrir une cour, rencontrer du monde et fixer ces moments dans un cliché.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai commencé à prendre des photos quand j’avais 15 ans, avec un Instamatic, puis avec un 24×36 très basique. J’ai appris par moi-même à développer mes pellicules, à faire des tirages en noir-et-blanc. Puis on m’a confié l’animation du photo-club d’un centre-social. J’ai acheté un reflex Minolta avec mon premier salaire. Je me suis formé dans un IUT Carrières-Sociales puis à travers des stages et avec des professionnels. J’ai toujours aimé photographier les personnes, en France ou au cours de mes voyages. Plus que figer un moment c’est aussi un moyen de rencontrer les gens. Le contact est essentiel pour moi.

– De quoi parle ton exposition ? 
Tatoueuses et Tatouées. Pour cette exposition j’ai choisi de me centrer sur les femmes qui pratiquent le tatouage professionnellement et à celles qui se font tatouer. Généralement ce sont des personnes qui aiment bien montrer leur travail ou leurs tatouages. C’est une occasion de montrer que cette technique n’est plus réservée à des marginaux, ni aux hommes mais que les femmes en font un art parfois très poussé. Les conventions de tatouages sont une bonne occasion pour trouver des sujets, parfois très impressionnants, sans voyager bien loin.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
Ce sont donc les portraits qui sont mon principal centre d’intérêt. En plus des personnes rencontrées dans la rue, je fais aussi pas mal de photos de musiciens et musiciennes lors de festivals ou concerts où je suis bénévole. C’est souvent l’occasion de belles rencontres.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
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