Interview de Jean François Le MAOUT

Exposition au Kursaal de Besançon les 11 et 12 octobre 2025

Samedi 14h – 20h
Dimanche 10h – 18h

– Quelques mots pour te présenter :
En explorant Paris dans les années 80, je découvre les photos noir et blanc de Doisneau, Brassaï, Cartier-Bresson, Boubat, Ronis, Depardon. Après une carrière à l’international, qui me fait découvrir d’autres cultures, je reprend mes recherches photographiques et picturales. D’abord attiré par les jeux d’ombre et de lumière de l’architecture, je déambule dans les pentes de la Croix-Rousse à Lyon, traduisant l’atmosphère de la rue. J’aime également saisir les artistes en jeu, donner de la vie aux sculptures et la contemplation de la nature.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai commencé la photo dans l’enfance, guidé par un père passionné qui m’a offert mon premier boîtier et avec qui nous faisions nos tirages dans un recoin du garage. Ce n’est qu’au début des années 80 que j’ai découvert la photographie en tant qu’art, en parallèle avec la peinture et la sculpture, et que mon œil s’est formé à la composition. Pour moi, c’est une forme d’expression artistique plus libre qui traduit à la fois la magie de l’instant saisi mais aussi un côté intemporel et contemplatif.

– De quoi parle ton exposition ? 
La série que je présente ici est une méditation sur l’érosion et le temps qui passe, l’impermanence des matières, le sable, la pierre, le bois, attaquées par les éléments naturels que sont le vent, l’eau, la mer. C’est une sorte de vanité où l’homme n’apparaît pas mais où son environnement et ses créations sont peu à peu détruites jusqu’à la carcasse finale ; c’est à la fois triste, inéluctable et magnifique.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
Je suis attiré à la fois par une approche esthétique : Les ombres, l’architecture, les sculptures autour desquelles je tourne pour trouver le bon angle, les paysages sereins ou chaotiques ; mais également par l’humain qu’il soit en mouvement dans la rue ou sur une scène ou plus figé dans le cas d’un portrait où je tente de saisir l’insaisissable nature de celui ou celle qui veut bien se livrer.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
www.jflemaout.photo & Instagram

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