Interview de Bernard MONCET
Exposition au Kursaal les 22 et 23 octobre 2022
– Quelques mots pour te présenter :
Photographe autodidacte à la retraite depuis 5 ans, passionné de voyages et de technique numérique en traitement d’image, j’essaye toujours de donner à mes photos une identité qui renvoie à la vision que je me suis faite de cette image lors sa la prise de vue. Le rêve peut devenir alors réalité.
– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
C’est à la fin des années soixante que l’intérêt pour la photographie m’est apparu. Comme de nombreux photographes à cette époque, les heures passées dans les chambres noires m’ont révélé cette passion, qui depuis ne s’est jamais estompée. Au fils du temps, les images de grands photographes m’influencent, mon approche de la photographie évolue, ma vision s’affine, mes centres d’intérêt se précisent.
– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
C’est essentiellement dans la rue que je cherche mon inspiration. Une fois celle-ci trouvée, je laisse de côté la photographie d’illustration que je viens de prendre pour la transformer en une vision personnelle durant la phase de post-traitement et d’impression de l’image de manière. Ceci afin d’en réaliser une version artistique telle que je la vois dans mon imaginaire.
– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Il y en a énormément et c’est très difficile de choisir, mais puisque je dois faire un choix j’irai vers six photographes coloristes de la Street Photography dont le travail m’influence encore énormément aujourd’hui. David Gibson, Alex Webb, Matt Stuart, Harry Gruyaert, Joel Meyerowittz, et Alan David Harvey.
– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Des images prises au Japon traitées sur le thème des ukiyo-e en reprenant les codes graphiques et colorimétriques des estampes japonaises tout en cherchant à associer les paradoxes des traditions ancestrales de ce pays avec le modernisme de la société nippone.
– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Repartir au Japon, continuer à travailler sur le thème des ukiyo-e pour approfondir et comprendre d’autres aspects de cette culture étrange, si éloignée et si proche de la nôtre sous certains aspects.
-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
http://www.bernardmoncet.fr/ukiyo-e-ou-mon-voyage-au-pays-du-soleil-levant/