Techniques de la photographie documentaire
Techniques de la photographie documentaire
Par Mélanie WENGER
Mélanie Wenger est une photographe documentaire française, cofondatrice de la coopérative Inland et lauréate du Prix HSBC pour la Photographie en 2017. Son travail au long cours explore des problématiques sociales et environnementales, exposé dans des festivals internationaux, institutions et galeries françaises. Contributrice de National Geographic, elle collabore régulièrement avec la presse française et internationale.
Théorie, pratique et exploration de la notion de rôle dans la société
Pendant quatre jours intenses, cette MasterClass dédiée à la photographie documentaire a réuni cinq participants – Jacqueline, Marie, Simon, Philippe et Florian – autour de Mélanie, qui animait la formation. Conçue pour les photographes désireux d’approfondir leur compréhension des techniques de base, cette expérience a alterné théorie et pratique, avec une séance studio en complément.
Ensemble, nous avons travaillé sur la représentation des rôles dans la société. Chacun a pu chercher à interpréter et produire une série documentaire cohérente sur cette notion.

Lecture d’image
La première matinée a été consacrée à la lecture d’image. Chaque participant est venu avec une sélection de ses propres photographies, point de départ pour un atelier d’analyse. Mélanie a présenté les fondements de la photographie documentaire, puis des travaux emblématiques, offrant des repères concrets pour comprendre les choix visuels et les intentions narratives.
Les bases de la photographie
L’après‑midi, retour aux fondamentaux. Lumière, cadrage, composition : autant d’éléments revisités à travers des exercices pratiques. La journée s’est conclue par la découverte de séries documentaires inspirantes, nourrissant les réflexions pour les prises de vues du lendemain.
En piste
Après un briefing, chacun est parti explorer la ville à la recherche de son sujet. La météo franc‑comtoise a accompagné nos prises de vues du matin. L’après‑midi, nous avons analysé ensemble les images produites, identifiant forces et faiblesses pour affiner nos approches lors des prochaines sessions.
Un studio studieux
Le troisième jour, le grand labo s’est transformé en studio éphémère. Objectif : expérimenter l’éclairage artificiel et réfléchir à l’intégration d’images studio dans un récit documentaire. La sélection des images s’est faite dans l’après‑midi, suivie d’une nouvelle présentation de travaux de référence, pour nourrir nos explorations du lendemain.
Approfondir le récit documentaire
La dernière matinée a été consacrée à une ultime session de terrain. Cette fois, Mélanie nous a demandé de revenir au contact de nos sujets, plutôt que d’ouvrir de nouvelles pistes. Après les prises de vues, place au débriefing : échanges sur les méthodes de travail, astuces de sauvegarde numérique, puis sélection et organisation des images. L’exercice final visait à construire un récit en quelques photographies, condensant l’expérience de ces quatre jours.

