Interview de Christian BOISSON

Exposition au Kursaal de Besançon les 11 et 12 octobre 2025

Samedi 14h – 20h
Dimanche 10h – 18h

– Quelques mots pour te présenter :
« Je ne cherche pas, je trouve. » Autant que possible, j’aime à m’appliquer cette maxime de Pablo Picasso et particulièrement en photographie. Je suis curieux, j’aime la vie. Je ne suis pas un technicien, j’aime surtout me laisser guider par mon intuition et j’espère ouvrir l’œil et le bon !

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai eu la chance que ma grand-mère entende que je rêvais d’avoir un appareil photo. Elle m’a offert à 17 ans un petit bijou, un Fujica ST 705. J’étais nourri des images de Paris-Match que je feuilletais depuis des années chez elle et aussi des revues que j’achetais depuis mes 15 ans (Photo, News Reporter, Photo Reporter). Je me voyais bien parcourir le monde avec un reflex à la main. La photo était synonyme de liberté, associée au voyage, au reportage. Elle l’est toujours mais, avec le temps et l’expérience, la dimension esthétique m’intéresse de plus en plus. Aujourd’hui, pour moi, la photo est un moyen de développer mon sens artistique et ma créativité. J’apprends.

– De quoi parle ton exposition ? 
Elle présente un visage emblématique de Cuba, celui de Los Almendrones. Ce sont les vieilles voitures américaines des années 50 qui sillonnent particulièrement les rues de La Havane. La plupart sont rafistolées, certaines sont rutilantes car ce sont des copies. Elles ont un charme fou, nous font voyager dans le temps et parlent d’une époque révolue. C’est leur design, leurs couleurs et la sensualité de leurs carrosseries qui m’ont tapé dans l’œil.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
En ce moment, c’est difficile de dire quel sujet m’intéresse en photographie parce que je suis différentes pistes. Avec mes photos, j’aimerais raconter des histoires, provoquer des émotions, c’est ça qui me motive avant tout. À force, j’exerce mon œil et mon regard évolue. De nouvelles perspectives s’ouvrent, de nouvelles sensibilités apparaissent : Sentir plutôt que réfléchir et tenter de saisir l’insaisissable…

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
http://www.christian-boisson.com/

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