Interview de Jennifer BRACHET

Exposition Au Musée des Maisons Comtoises de Nancray, du 4 au 17 octobre

Accès au musée payant – ouvert du lundi au samedi de 13h à 18h,
les dimanches et jours fériés de 10h à 18h
et tous les jours de 10h à 18h pendant les vacances scolaires de la zone A.

– Quelques mots pour te présenter :
Je m’appelle Jennifer, j’ai 36 ans. Je vis en Alsace où j’exerce le métier de photographe, principalement en studio.

– Quand et comment as-tu débuté en photo ? Qu’est-ce qu’elle représente pour toi ?
J’ai toujours eu un lien avec la photo, mais c’est en 2018 que j’en ai fait mon métier, en proposant des séances plutôt classiques : famille, mariages… Puis le premier confinement en 2020 a tout bouleversé. Ne pouvant plus travailler comme avant, j’ai commencé à expérimenter en studio, en utilisant mon conjoint comme modèle. C’est là que j’ai trouvé ma vraie direction artistique. Depuis, je me consacre presque exclusivement à la photo en studio, car elle me permet d’explorer des univers plus personnels, souvent plus sombres. C’est un espace de liberté où je peux creuser des thèmes profonds, nourris par mes inspirations, notamment le cinéma fantastique et d’horreur.

– De quoi parle ton exposition ? 
Mon exposition s’intitule 100 visages. Elle rassemble 100 photos, 100 thèmes, 100 visages… sans visages. Pour chaque image je m’amuse à créer des personnages dont le visage est dissimulé ou complètement absent.

– En général, quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ? 
Ce qui m’attire le plus, ce sont les présences discrètes, les éléments qu’on ne remarque pas immédiatement. J’ai toujours été fascinée, dans les films ou les tableaux, par ces sujets en arrière-plan, ceux qu’on aperçoit seulement après quelques secondes. Ils créent une tension silencieuse, une sensation de malaise ou d’intrigue qui ne s’explique pas tout de suite. C’est ce genre d’atmosphère que j’essaie de recréer dans mes images : quelque chose de latent, de presque invisible, mais qui finit par s’imposer au regard. Ce que j’y cherche, c’est cette frontière floue entre le visible et l’inconscient. Ce que j’y trouve, c’est un équilibre fragile entre contrôle et mystère.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
https://www.jenniferbrachetphotography.com

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