Interview de Vincent DEBZAC

Exposition à l’Habitat Jeunes les Oiseaux du 2 octobre au 24 octobre 2021

– Quelques mots pour te présenter :
Jurassien d’origine, je vis à Besançon depuis longtemps, avec quelques virées plus ou moins longues dans d’autres villes et d’autres pays. Essayer de vivre comme je le souhaitais m’a mené à travailler dans plein de domaines différents : l’agriculture, l’industrie, la grande distribution, l’hôtellerie, l’administration…et la photographie (mariage, ateliers scolaires, …)

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
J’ai commencé à m’intéresser à la photo avec un livre trouvé à la bibliothèque. Il y avait des images de Doisneau, de Cartier-Bresson,… J’ai toujours aimé me promener, regarder. Après la découverte de ces photographes iconiques, j’ai donc poursuivi mes promenades, mais avec un appareil cette fois-ci.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Les villages, les petites villes, les fêtes populaires, les lieux de rassemblements, sont mes thèmes de prédilection. J’aime saisir des moments simples, sans artifices, où les individualités se révèlent dans ce qu’elles ont de touchantes ou de singulières.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Dans l’ensemble, je me suis pour l’instant plus attaché à la photographie humaniste qu’à la photographie plasticienne. Je peux citer Martin Parr avec ses images proches du kitch, Diane Arbus et ses portraits fantastiques. Mais ma référence reste Raymond Depardon, notamment dans son approche sensible et distante qu’il a avec le sujet. D’autres photographes plus contemporains m’intéressent aussi beaucoup comme Andreas Gursky, Daido Moriyama, Théo Gosselin, Cindy Sherman.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Cette série intitulée «  Les âmes seules » présente des sujets avec une certaine fragilité, dans un moment suspendu, que j’essaie de saisir. Pour parler à nouveau de lui, Raymond Depardon parlerait de « temps faibles ».

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Dès que possible, je souhaite poursuivre et conclure ma série dédiée aux fêtes de villages. Et par la suite, peut-être faire évoluer ma pratique vers un autre pan de la photographie.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
www.vincentdebzac.fr

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