Interview de Martin DIDIOT

Exposition au Kursaal les 22 et 23 octobre 2022

– Quelques mots pour te présenter :
Je m’appelle Martin Didiot, photographe amateur, ayant à mes débuts baignés dans les révélateurs et autres produits enivrants. Mais le vrai révélateur c’est grâce aux pixels, avec qui j’ai pu affiner ma vision de mon monde et que je voudrais partager.

– Quand et comment es-tu tombée dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Tout commença au début des années 90, j’ai assisté à un petit concert d’une chanteuse à Paris, je voulais en garder une trace. Alors j’ai acheté un bridge, les photos n’étaient pas si mal 🙂 puis peu à peu je voyais que ça pouvait devenir un mode d’expression, même si c’était encore assez vague dans mon esprit à l’époque. Puis peu à peu les choses se sont enchaînées, achat de mon premier reflex, inscription au club-photo de ma ville qui m’a mis mon pied à l’étrier pour le développement et le tirage en argentique. La fabrication d’images est devenue une passion pour moi, passion qui ne c’est jamais démenti.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? Qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Je suis assez éclectique dans mes sujets, au début c’était paysage, photo de rue et déjà les formes, les jeux de lumière, les ombres, Je cherchais encore ma voie. Puis depuis 2005 avec le passage au numérique, les choses devenaient plus claires, les sujets de l’époque c’était un certain minimalisme dans les formes avec ma série haïku ». Les mannequins de vitrines aussi où je cherchais une « interaction » entre eux et avec un traitement spécifique à moi. Époque aussi dans la création d’une série plus conceptuelle « Ainsi soit-il » sur les cimetières, où la réalité devient vaporeuse et incertaine. « ce que j’y trouve » ? Une expression qui m’est propre et finalement si l’on est sincère avec soi, la découverte de soi et une immense satisfaction de projeter son univers vers les autres.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
Sarah Moon, Keiichi Tahara, Masao Yamamoto, Miho Kajioka, Naohiro Ninomiya, Michael Kenna, Bernard Plossu, Jan saudek…

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Avec Alchimie j’invite le spectateur à parcourir un univers habité d’étranges créatures hybride qui touche au fantastique. Je réalise avec mes images, une fusion entre le végétal et les objets artificiel de notre quotidien. Fusion entre une carte électronique et une plante le séneçon (Élégance), ou encore un tourbillon sans fin de feuilles d’un rouge vif comme échauffées par la rotation d’un rotor de moteur électrique (Tourbillon).Alchimie est une vue métaphorique de notre monde moderne, la nature doit s’adapter aux exigences de la technologique humaine.

– Et pour la suite ? Des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
Continuer tant que mon imaginaire me suis, ma série Alchimie, continuer aussi ma série récente « Monde parallèle » série abstraite sur du plastique… et une autre série sur les blessures de la nature, je réfléchis aussi si je pourrais fusionner certaines de mes séries pour en former une seule plus riche.

-Lien hypertexte vers le site internet où l’on peut te retrouver :
https://tinyurl.com/Martin-D

De la série Alchimie

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