Festival – Interview de Maxime Bihoreau

– Quelques mots pour te présenter :

Etudiant en première année de master d’art contemporain spécialité photographie à l’Université de Paris VIII.

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?

A force de pratiquer la photographie de manière amateur étant jeune, on m’a rapidement mis un appareil réflex dans les mains pour que je m’essaye, le déclic a en partie été à ce moment là. Ensuite, à la visite d’une galerie au sein de laquelle une photographie de Sam Haskins était exposée, ma conversion s’est aboutie complètement quand j’ai pris conscience de ce qu’une photographie pouvait transmettre.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?

Les deux sujets qui m’intéressent le plus, et qui se rejoignent presque, sont le photojournalisme/documentaire, et la photographie de rue. En ce qu’ils portent comme charge narrative, qui est très souvent conséquente. L’une pour transmettre un regard sur un évènement, et l’autre afin de tenter de raconter une histoire, réelle ou non.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?

Même s’il n’opère absolument pas dans les domaines que j’approche, je suis obligé de citer Sam Haskins, et pour une raison qui me reste mystérieuse. C’est comme ça, je ne l’explique pas. Ensuite, des parrains comme Saul Leiter et Gregory Crewdson qui resterons des éternelles sources d’inspirations. Enfin, davantage dans le domaine que je vise, il y a un photographe très contemporain, travaillant en ce moment même pour Libération, Boris Allin, qui demeure un véritable modèle dans ma pratique actuelle.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?

Au sein de cette exposition je présente des clichés issus de différentes sessions de prise de vues lors de plusieurs actes des gilets jaunes, à Paris. L’idée n’est pas de montrer des images spectaculaires comme elles sont légion dans la presse mais davantage peindre des ambiances, capter des regards ou des émotions, loin des représentations binaires que les médias traditionnels nous montrent régulièrement.

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?

L’idéal serait de démarrer dans la presse suite aux études, avec un attrait certain pour le reportage. Et s’il est possible de rêver, reporter de guerre, ou tout du moins être déployé dans des zones à risque.

Rendez vous au Musée des Maisons Comtoises du 28 septembre au 03 novembre, et en attendant, retrouvons le travail de Maxime sur son site : https://www.maximebihoreau.com/

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