Festival – Interview de Jean-Marc Le Mignot

– Quelques mots pour te présenter :
Je m’appelle Jean Marc Le Mignot. Je vis en  Normandie, dans un petit village près du Havre et je travaille sur le port de cette ville. Je suis autodidacte en photographie.

– Quand et comment es-tu tombé dans la photo ? Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
Je pratique la photographie depuis les années 90. Pendant 20 ans j’ai réalisé essentiellement des photos de famille en argentique.
C’est en 2009 avec l’achat de mon premier numérique, libéré des contraintes liées au prix du développement, que j’ai orienté mes prises de vues vers une démarche plus artistique. Pour moi, la photo est avant tout un mode d‘expression.

– Quels sont les sujets qui t’intéressent ? qu’est-ce que tu y cherches, y trouves ?
Tous les sujets m’intéressent, car je suis curieux de nature et je ne veux pas rester emprisonner dans un style photographique. Il y a tout de même des sujets dans lesquels, je me suis un peu plus investi.

  • C’est le cas de la photo haute vitesse où il y a à chaque fois un défi photographique et scientifique. Pour réaliser une photo artistique et esthétique sans trucage,  j’utilise tous mes talents de bricoleur.
  • la photo animalière, un domaine très difficile où le bricolage et mes connaissances animalières, me permettent de m’approcher des animaux. J’y trouve aussi des temps calmes en communion avec la nature.

– Qui sont les photographes qui t’inspirent ou dont tu apprécies particulièrement le travail ?
En photo animalière, Fabien Gréban, Vincent Munier et, Patrice Quillard, Pierre Bernard Cognein …  Jacques Honvault, qui m’a fait découvrir les images hautes vitesse.

– Qu’est-ce que tu présentes dans ton exposition ?
Des photos Hautes Vitesse. Il s’agit d’une technique de prise de vue combinant une durée d’exposition aussi courte que possible et un déclenchement précis dans le temps, afin de permettre une synchronisation parfaite avec le phénomène à saisir. Le but est de  figer un instant précis dans une action invisible à l’œil nu.
Ma série s’intitule « L’instant », c’est l’aboutissement d’un long travail de réflexion et d’expérimentation.

– ET pour la suite ? des projets, des envies de découvertes, d’évolution ?
J’ai  quelques idées en haute vitesse qui murissent mais qui demandent encore de la réflexion et du travail pour aboutir. Je projette de m’initier prochainement aux différents procédés de développements alternatifs.

On fait plus ample connaissance ICI

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